Un Amore Franco-Italiano

Je m’appelle France.

A priori, sur un blog qui évoque l’Italie, ça peut sembler bizarre. Et pourtant, je vais te faire partager mon amour de Rome. Parce qu’ici, @flonot célèbre aussi un peu l’amitié franco-italienne. J’ai décidé d’y apporter ma modeste contribution. En m’invitant honteusement. A la française, avec mes gros sabots.

Je squatte.

Parce que j’aime l’Italie. Passionnément. Non, je ne vais pas m’inventer des ancêtres italiens pour faire genre, je n’en ai pas. Ou alors, on me les a cachés. Et pourtant.

Tous les chemins menant à Rome, il y en a un qui part de mon cœur et qui arrive directement là bas, en passant par la Squadra Azzurra. Forcément.

Tout a commencé il y a bien longtemps, lorsque j’ai mis les pieds pour la première fois à Rome. J’avais 15 ans et j’ai trouvé la ville magique. Belle, majestueuse, riche de sa diversité, des ruines antiques à l’agitation estudiantine du Trastevere, des secrets du Vatican aux trattorie animées. Rome m’a ensorcelée et avec elle, l’Italie toute entière. Et les italiens. Et le Calcio. Mais ça, c’est une autre histoire. Que je te raconterai un jour. Peut être. Ou pas.

(si tu es Italien, sache que je veux me marier avec toi. Surtout toi, Matteo. Oui, les Françaises sont entreprenantes) (Vuoi sposarmi ?)

Toi qui lis le blog de @flonot, tu es forcément une personne de bon goût. Tu as compris qu’en venant ici, tu allais respirer l’Italie. La sentir. La vivre. Et peut être parvenir à l’approcher. Alors je vais te faire partager mon expérience romaine.

Si tu penses que les Romains sont des gens en tenue de centurion comme ceux que tu vois dans Astérix, passe ton chemin. Il y en a bien quelques uns devant le Colosseo pour délester les touristes en mal de photos de mauvais goût, certes… Mais non. Oublie les clichés. Ferme les yeux. Écoute. Sens. Respire. Débarrasse-toi de tout ce qu’on a pu te balancer comme idées reçues sur l’Italie, Rome, les Italiens…

Maintenant tu peux ouvrir les yeux.

Sur le chemin qui t’amène à Rome, regarde. Quand tu passes la Muraille d’Aurélien, tu es dans le centre de Rome. Observe. A chaque coin de rue, tu vois un monument forcément magnifique. Sous tes yeux, des siècles d’histoire. Tu penses à l’Antiquité ? N’oublie pas les débuts de la chrétienté et la Renaissance, jusqu’à l’époque contemporaine. Tu sens la richesse de la ville ?

Je sens que tu commences à tomber amoureux.

Va, découvre, profite… à pieds. Bon, je t’autorise le bus, mais à petite dose. De toutes façons, il ne passe jamais. Et ne cherche pas à comprendre pourquoi. D’ailleurs, il n’y a pas d’horaires de bus. Juste de grands panneaux aux arrêts, qui t’indiquent le parcours de la ligne. Enfin à peu près. Car les arrêts portent le nom des lieux ou rues et s’il y a trois arrêts dans la même rue, ils portent tous le même nom. A toi de savoir où tu vas. Bref, écoute moi, et utilise tes pieds au maximum.

Mais d’abord, tu prends un caffè. On ne va pas en Italie sans prendre un vrai café au comptoir. Alors tu le fais. Toute l’Italie te regarde. Tu interpelles le barman : « UN CAFFE’ ! ». Tu le humes. Oui, avec ton nez. Tu trempes tes lèvres. Doucement. Tu dégustes gorgée après gorgée. Tu es heureux. Ca, c’est mon Italie !

Ensuite, tu peux passer aux visites. Pour la période antique, passe au Circo Massimo (ça te rappellera Ben Hur), au Palatin, au Forum et au Colisée, sans oublier le musée du Capitole et le Panthéon. D’ailleurs au pied du Capitole, à gauche de l’escalier qui monte vers la place, tu verras les vestiges de l’Insula dell’Aera Coeli. Pense à visiter 2-3 églises, je te conseille Santa Maria in Cosmedin pour la Bocca della Verità (mets ta main dedans et fais un mensonge, elle est censée se refermer sur toi !), Sainte-Marie Majeure, Saint-Jean de Latran (visite le magnifique baptistère octogonale !) et Saint Pierre (mais alors monte tout en haut de la coupole –attention il y a 537 marches !- et admire la beauté de cette ville vue du ciel. Ou vue du Paradis. Je ne sais plus).

Tiens, je te raconte l’histoire de Sainte-Marie Majeure, parce que je la trouve jolie. La légende raconte que la nuit du 4 au 5 août 356, la Vierge serait apparue au riche patriarche romain Giovanni, en lui indiquant le lieu où construire une église. Il serait allé voir le Pape pour lui en parler. Sache qu’à l’époque, l’Eglise n’était pas très friande des miracles, et le pape rechignait un peu. Mais là, il a accepté, parce qu’il avait fait le même rêve. Et en plus à cet endroit, il aurait miraculeusement neigé cette nuit là. La basilique a donc été construite à cet endroit, sur l’Esquilin. Depuis, chaque année, il y a une fête de la neige tous les 5 août.

Enfin cette année elle a été décalée au 15 parce que des bandits avaient piqué les canons à neige.

Hum.

Enfin, n’oublie pas les places de Rome et leurs fontaines : Piazza Navona, Piazza di Spagna, Piazza del Popolo, Campo de’ Fiori… Si tu as le temps, monte à la Villa Borghese et prélasse toi dans les jardins. Tu vois, c’est divin. Passe aussi Piazza di Minerva pour voir l’Elefantino, et derrière la Piazza Navona pour voir les restes du Stadio, le cirque qui occupait il y a fort longtemps la place, d’où sa forme ovale… Comme tu es sage, je t’autorise à t’offrir une glace. Dans une gelateria. Déguste. Oui, en rentrant, tu vas pleurer devant tes Extrême et autre Magnum. Mais tu connais enfin le bonheur de déguster une vraie glace italienne.

Comme dirait @flonot : Maintenant, tu sais.

Je sens que tu es maintenant prêt à découvrir le vrai trésor de Rome : ses rues. Alors lâche ton guide touristique. Tu n’es plus un touriste. Lève le nez. Ouvre les yeux. Là. Oui, là. Partout. Tu vois sur les murs des merveilles de fresques qui ornent les immeubles. A proximité du Campo de’ Fiori, si tu sais fouiner, tu trouves l’Arco di Cavaglieri. Passe dessous. Tu te retrouves sur une petite place médiévale… Tout ça à deux pas de Largo di Argentina, où se trouvent des ruines antiques de l’Area Sacra, transformée en refuge pour chats.

Pense à recharger les batteries en te restaurant, en suivant Les bons plans de @flonot. J’en rajoute un, ma bonne adresse : Naumachia. Ce petit bar à vins, situé via Celimontana 7, à deux pas du Colisée, te proposera une carte variée de plats italiens. Les serveurs sont sympas, l’addition est modeste, le patron offre le limoncello, et en plus il est craquant. Si ça compte. Souviens toi que je voue un culte à la gent masculine italienne.

Leur bruschetta al pomodoro est à tomber. Parfaitement assaisonnée et fraîche, elle t’emmènera directement au 7ème ciel. Un crime de ne pas goûter cet antipasto à 2 euros ! Ensuite, tu peux te ruer sur une pizza. Leur pâte est parfaitement fine et leur garniture travaillée [note de @flonot : pas au déjeuner, la pizza, hein.]. J’ai testé la pizza mediterranea à base de salade, de tomates, et de prosciutto, pour… 8 euros. Et une pizza marinara pour seulement 5 euros ! J’en ai encore le goût en bouche tant cette sauce tomate si particulière a enchanté mes papilles. Je me damnerais pour en déguster une autre. Les produits utilisés, frais et de qualité, rendent honneur à l’Italie. Une VRAIE pizza italienne ! Oui, tu peux jeter tes Sodebo pourries et balancer tous tes prospectus pour les livraisons de pizza à domicile, tu n’en auras plus jamais l’utilité.

Tu peux aussi te lancer dans la pasta. Vas y lâche toi, tu ne peux pas être déçu. Les fettucine fatte in casa Naumachia, sorte de ragù, sont une merveille. En plus ils te les servent avec juste une fourchette. Quoi ? Tu croyais que j’allais t’autoriser à utiliser un couteau ? A commettre le crime de couper la pasta ? Es-tu souffrant ? Jamais de la vie, tu m’entends ? Quoi ? Tu pensais avoir au moins une cuillère pour t’aider à manger des pâtes longues ? Tu es en Italie là, tu manges all’Italiana ! Je t’autorise uniquement la serviette accrochée autour du cou pour éviter de te relooker à la sauce tomate parce-que-ça-n’est-pas-classe. Mais rien de plus.

Maintenant tu commences enfin à quitter tes habitudes de touriste. Je peux te livrer quelques secrets de Rome. Quand le soir vient, balade-toi dans les rues de Rome, oublie les lieux touristiques. Pour l’apéro, tu peux tester l’aperitivo entre potes. Attention conduis toi bien, @flonot et moi on te regarde. Deux pour le prix d’une, tu vas souffrir si tu dévalises le buffet.

Mais tu peux aussi aller consommer ta bière sur les piazzette, avec la population. Je te recommande le quartier du Monti, entre le Colisée et Sainte-Marie Majeure. Puis laisse-toi entraîner chez quelqu’un disposant d’une terrasse, rien de plus beau que de voir le soleil se coucher sur Rome. Qui sait, tu te retrouveras peut être comme moi à boire des coups tard dans la nuit dans une maison située sur la Via Appia Antica.

Oui, là où il y a les catacombes. Mitico.

Si tu suis mes conseils, tu finiras ensorcelé dans les bras de la belle Roma et tu n’auras cesse d’y remettre les pieds. Alors avant de partir, n’oublie pas d’aller jeter ta pièce dans la Fontana di Trevi, dos à la fontaine, en faisant le vœu de revenir.

Puis pars. Sans te retourner.

Tu verras. Tu reviendras.

@ZeFML

Enoteca Naumachia – Celimontana 7, Roma

25 responses to “Un Amore Franco-Italiano

  1. Jean-Jacques.

    Je me suis arrêté à « Parce qu’ici, @flonot célèbre aussi un peu l’amitié franco-italienne. »

    Est-ce que faire passer les Français pour des morfales à l’aperitivo, pour des idiots ne sachant pas cuire des pâtes, des incultes du café, n’ayant aucune classe, bref étant des sous-personnes comparé aux Italiens, c’est contribuer a l’amitié Franco-Italienne ? Il suffit de voir les réactions sur Rue89 pour s’en rendre compte..

    Pensez-y. ;-)

  2. Jean-Jacques.

    Je me suis arrêté à « Parce qu’ici, @flonot célèbre aussi un peu l’amitié franco-italienne. »

    Est-ce que faire passer les Français pour des morfales à l’aperitivo, pour des idiots ne sachant pas cuire des pâtes, des incultes du café, n’ayant aucune classe, bref étant des sous-personnes comparé aux Italiens, c’est contribuer a l’amitié Franco-Italienne ? Il suffit de voir les réactions sur Rue89 pour s’en rendre compte..

    Pensez-y. ;-)

  3. Ma che cazzo ! Voilà un râleur et de mauvaise foi à la française, qui cède à notre sport favori : donner des leçons aux autres en n’ayant manifestement pas lu le contenu et en citant une pseudo référence dont la compétence en matière d’art de vivre à l’italienne reste à démontrer. Bref, j’ai rigolu très fort. Bisous.

  4. Ma che cazzo ! Voilà un râleur et de mauvaise foi à la française, qui cède à notre sport favori : donner des leçons aux autres en n’ayant manifestement pas lu le contenu et en citant une pseudo référence dont la compétence en matière d’art de vivre à l’italienne reste à démontrer. Bref, j’ai rigolu très fort. Bisous.

  5. George Kaplan

    Tout ce qui est dit dans ce billet est juste. Et bon.

    Ajoutons simplement la Rome la plus méconnue : la Rome médiévale. De cette époque où l’antique métropole impériale s’était repliée sur une petit poche historique restent des témoignages pleins d’émotions. Les portiques médiévaux (il y en a un en face de la fontaine de Trevi, un autre dans la rue qui part de la place Farnèse vers le palais Spada) ; des églises paléochrétiennes, comme Sant’Agnese fuori le mura et ses mosaïques d’une fraîcheur inouïe ; des palais comme celui des Massimo ou des Santacroce ; des rues creusées dans la brique, des chapelles, des arcs, des tours (comme celle des Mellini, pas très loin de la place Navone).

    Et parce qu’il faut rendre hommage aux liens étroits entre la France et Rome, on se noiera dans la contemplation de la façade (et, si l’on a un peu de chance, de la cour) du palais Farnèse (siège de l’ambassade de France près le Quirinal), de la villa Médicis (siège de l’Académie de France à Rome), de Saint-Louis-des-Français (avec ses Caravage, tout au fond à gauche) et de Saint-Nicolas-des-Lorrains.

    Enfin, on pleurera de joie devant la pizza au restaurant Da Francesco (via del Fico), les fromages de l’enoteca Le Cul-de-sac (piazza del Pasquino), le vin blanc des Castelli romani.

    Rome, unique objet de nos doux sentiments !

  6. George Kaplan

    Tout ce qui est dit dans ce billet est juste. Et bon.

    Ajoutons simplement la Rome la plus méconnue : la Rome médiévale. De cette époque où l’antique métropole impériale s’était repliée sur une petit poche historique restent des témoignages pleins d’émotions. Les portiques médiévaux (il y en a un en face de la fontaine de Trevi, un autre dans la rue qui part de la place Farnèse vers le palais Spada) ; des églises paléochrétiennes, comme Sant’Agnese fuori le mura et ses mosaïques d’une fraîcheur inouïe ; des palais comme celui des Massimo ou des Santacroce ; des rues creusées dans la brique, des chapelles, des arcs, des tours (comme celle des Mellini, pas très loin de la place Navone).

    Et parce qu’il faut rendre hommage aux liens étroits entre la France et Rome, on se noiera dans la contemplation de la façade (et, si l’on a un peu de chance, de la cour) du palais Farnèse (siège de l’ambassade de France près le Quirinal), de la villa Médicis (siège de l’Académie de France à Rome), de Saint-Louis-des-Français (avec ses Caravage, tout au fond à gauche) et de Saint-Nicolas-des-Lorrains.

    Enfin, on pleurera de joie devant la pizza au restaurant Da Francesco (via del Fico), les fromages de l’enoteca Le Cul-de-sac (piazza del Pasquino), le vin blanc des Castelli romani.

    Rome, unique objet de nos doux sentiments !

  7. Jean-Jacques.

    Merci les ritals, vous êtes bien égaux a vous même, merci pour ce petit moment rigolo où finalement, une petite critique et vous devenez tout vexés, au final, vous êtes des français après tout :)
    Ah, au fait, jeune femme se cachant derrière un pseudo : être francophone ne veut pas dire être Français, je te laisse faire la conclusion !
    Bisous. J’ai bien rigolu.

  8. Jean-Jacques.

    Merci les ritals, vous êtes bien égaux a vous même, merci pour ce petit moment rigolo où finalement, une petite critique et vous devenez tout vexés, au final, vous êtes des français après tout :)
    Ah, au fait, jeune femme se cachant derrière un pseudo : être francophone ne veut pas dire être Français, je te laisse faire la conclusion !
    Bisous. J’ai bien rigolu.

  9. Le mariage avec Matteo m’accordera probablement à terme, la double nationalité italienne.

  10. MLCHAREUN

    Mon petit endroit secret à Rome : le parc des Orangers, juste au-dessus du Circo Massimo. On y monte vers 18-19h, et on attend le soleil se coucher. Si le portail est fermé, on peut regarder par le petit trou de la serrure, on y voit la coupole de St Pierre.
    Il y a aussi une très belle Eglise à visiter, en allant de du quirinale vers la PIazza Navona (pardon je ne me souviens pas de son nom) : on peut y voir une coupoule en trompe-l’oeil, c’est parfaitement bluffant!

    Pour moi, Rome c’est la ville qui m’a ouvert aux merveilles de ce monde. Qui n’a pas vu Rome, ne peut pas comprendre tout ce qui est écrit dans ce billet.

    Et comme j ete comprends France, quand tu dis que tu es si sensible au charme des Italiens. POur ma part, j’ai pssé un an à Rome, pour mes études…Le but caché de ce voyage était bien de me trouver un bel italien, qui m’emmènerait le soir vers la tournée des piazzette en motorino…Et pourtant, j’y ai rencontré mon conjoint, plus français tu meurs mais qui aime tant l’Italie..

    Alors tu vois, Rome…je te dois tant!

  11. MLCHAREUN

    Mon petit endroit secret à Rome : le parc des Orangers, juste au-dessus du Circo Massimo. On y monte vers 18-19h, et on attend le soleil se coucher. Si le portail est fermé, on peut regarder par le petit trou de la serrure, on y voit la coupole de St Pierre.
    Il y a aussi une très belle Eglise à visiter, en allant de du quirinale vers la PIazza Navona (pardon je ne me souviens pas de son nom) : on peut y voir une coupoule en trompe-l’oeil, c’est parfaitement bluffant!

    Pour moi, Rome c’est la ville qui m’a ouvert aux merveilles de ce monde. Qui n’a pas vu Rome, ne peut pas comprendre tout ce qui est écrit dans ce billet.

    Et comme j ete comprends France, quand tu dis que tu es si sensible au charme des Italiens. POur ma part, j’ai pssé un an à Rome, pour mes études…Le but caché de ce voyage était bien de me trouver un bel italien, qui m’emmènerait le soir vers la tournée des piazzette en motorino…Et pourtant, j’y ai rencontré mon conjoint, plus français tu meurs mais qui aime tant l’Italie..

    Alors tu vois, Rome…je te dois tant!

  12. J’arrive pas à lire ton billet en entier parce que ça me donne trop envie de pleurer et trop mal au ventre. Sono inamoratissima di Roma …

  13. J’arrive pas à lire ton billet en entier parce que ça me donne trop envie de pleurer et trop mal au ventre. Sono inamoratissima di Roma …

  14. orsetta77

    La première fois que je suis venue en Italie, j’avais 15 ans moi aussi…C’était Roma. Une ville incroyable. Maintenant je vis in Puglia avec mon mari et ma belle-famille italienne, La puglia, magnifique aussi :-) Je partage ton site sur ma toute petite page facebook de rien du tout (mais je l’aime c’est la mienne :-) ) et j’attends avec impatience tes prochains écrits.

  15. francisp

    Donc, je vous lis
    J aime évidemment l’italie et rome puisque:
    je suis latiniste : quando tandem abutere, florentia, appetitum nostrum
    j’ai appris à grimper avec claudio barbier
    j’ai été dolomitard di trentino nicht von bozen
    je cuisine, j’aurais du, carbonara club obligenzia, manger des pâtes mais pour déjeuner mais vous m’avez fait risotter con brodo di polo, fa in la casa
    j’habite au bout du monde, au népal
    mais je me souviens des pouilles, de manfredonia
    j’ai été chimiste, j’aime le risotto un tant soit peu al dente
    j’aime cette crême de riz due à l’amidon
    donc je mets un peu de riz à bouillir dans le brodo pour l’amidonner et je mouille le riz
    et je tourne encore plus pour que cela ne colle pas
    je vis à 1400 m d’altitude donc je sais que l’eau bouillante est moins chaude et je ne tiens pas compte des temps de cuisson annoncés, de plus les pâtes importées sont super-sêches !
    que pensez vous de la méthode génoise de cuire un morceau de patate dans l’eau des pâtes ? pour faire coller la sauce

    à vous lire,

    dr francis

    <

  16. francesco

    les clichés ca vaut combien au kilo?
    p.s.: un amore, si scrive senza apostrofo….

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